FAQ vient de l’anglais “Frequently Asked Questions” et a été traduit en français par “Foire Aux Questions“
C’est une traduction juste, sans contre-sens et qui “sonne juste”, il ne faut pas sentir l’origine étrangère du texte. Un exemple est plus parlant qu’une longue explication :
texte de départ :
“Any comparable designer would rest on their laurels after having made such a distinct impression on the fashion world”.
Traduction mot à mot correcte mais peu pertinente :
“Tout créateur comparable se serait reposé sur ses lauriers après avoir fait une telle impression dans le monde de la mode”.
traduction professionnelle version 1 :
“Pour un créateur de cette veine, il aurait été tout naturel de se reposer sur ses lauriers après avoir fait une telle entrée dans le monde de la mode”.
traduction professionnelle version 2 :
“Après avoir laissé une impression aussi positive dans le monde de la mode, d’autres créateurs se seraient contentés de se reposer sur leurs lauriers”.
On s’aperçoit qu’il n’y a pas qu’une seule traduction possible pour un même texte. Chaque traducteur a son propre style, c’est ce qui fait toute la richesse de ce métier !
Pour qu’une traduction “sonne juste”, il ne faut pas sentir l’origine étrangère du texte. Cela n’est possible que dans sa langue maternelle. Voilà pourquoi les traducteurs ne travaillent que dans un seul sens, même s’ils maîtrisent parfaitement plusieurs langues. Seuls quelques rares traducteurs traduisent dans les deux sens car ils ont 2 langues maternelles.
On calcule le coût d’une traduction en fonction du nombre de mots du document. C’est le mode de calcul le plus rigoureux et donc le plus utilisé pour effectuer un chiffrage. En général, on compte le nombre de mot du document à traduire (document source).
Qu’est-ce qu’un mot ?
C’est une suite de caractères compris entre 2 espaces ou apostrophes. Un mot peut très bien contenir 20 lettres (ex : internationalisation) comme une seule lettre (ex : l’). Les mots possédant un trait d’union comptent pour un seul mot (ex : prêt-à-porter).
Une mémoire de traduction ou TM (Translation Memory) est un outil informatique qui garde en mémoire les textes traduits et permet par la suite de détecter les phrases identiques d’un paragraphe ou d’un texte à l’autre. Il contribue donc à la cohérence de la traduction et vous permet de ne pas payer deux fois la même phrase.
C’est un lexique de termes techniques relatifs à votre activité et traduits en une ou plusieurs langues. Il permet aussi d’indiquer aux traducteurs vos préférences stylistiques.
Par exemple, le mot allemand “der Mitarbeiter” signifie en français “l’employé“. Au sein de votre société, vous préférez peut-être le voir traduit par “le collaborateur” ! Ces glossaires sont présentés la plupart du temps sous un format Word ou Excel. Ils sont enrichis à chaque nouvelle traduction.
Ce sont tous des professionnels diplômés traduisant exclusivement dans leur langue maternelle et dans un nombre limité de domaines de spécialisation. Notre métier consiste donc à faire appel au traducteur le plus qualifié pour traiter votre projet dans les meilleurs délais.
Il existe deux grandes familles de traducteurs :
Ceux diplômés d’une école de traduction ou d’une université (Bac+5 généralement). Ils maîtrisent souvent deux langues en plus de leur langue maternelle et leur atout principal est la qualité de leur style et la justesse de leur traduction.
Ceux maîtrisant parfaitement à la fois une autre langue et un domaine de spécialisation (souvent grâce à leur parcours professionnel). Ils sont experts dans leur domaine. Leur atout principal est la terminologie technique.
La langue source est la langue de départ, d’origine du texte. La langue cible est la langue d’arrivée, dans laquelle est traduit le texte. C’est la langue maternelle du traducteur.
C’est le pourcentage correspondant à la différence du nombre de mots entre la langue source et la langue cible.
Par exemple en allemand : die Wortzahl, se traduit en français par : le nombre de mots. Dans cet exemple, 2 mots en allemand donnent 4 mots en français. En moyenne, une traduction de l’allemand vers le français donne un taux de foisonnement de 20 à 30 %. Ce taux est donc spécifique à chaque combinaison linguistique. Il est utilisé lorsque l’on facture une traduction en fonction du nombre de mots cibles (traduits). Ce qui est souvent le cas pour des langues telles que le chinois ou l’arabe.
En interprétation simultanée, l’interprète traduit en même temps que l’interlocuteur, ce qui demande un effort très important de concentration. Pour cette raison, 2 interprètes, se relayant toutes les 30 minutes environ, sont nécessaires pour la mission. Un équipement audio est également indispensable pour “faire oublier” le plus possible les interprètes et leur permettre de travailler dans les meilleurs conditions possibles :
dans le cadre d’une conférence, il est nécessaire d’installer des Cabines insonorisées, dotées de pupitres, de casques, de micros, et d’émetteurs infrarouges pour les destinataires de la traduction. C’est ce que l’on observe dans les grandes réunions internationales.
dans le cadre d’une réunion plus informelle, des valises d’interprétation ou “bidules” suffisent amplement. Le matériel se compose alors de casques pour les participants et d’un micro pour l’interprète. Le coût est alors nettement diminué.
En interprétation consécutive, l’interprète traduit une fois que l’interlocuteur s’est exprimé. Un seul interprète suffit alors pour la mission. Ce type d’interprétation est le plus fréquemment utilisé, notamment pour des salons, des visites d’entreprises ou des réunions commerciales ou techniques. Une mission en consécutive ne nécessite pas forcément d’équipement audio. Dans ce cas, il est important de bien prendre en compte le temps de parole de l’intervenant auquel s’ajoute celui de l’interprète. Ce qui peut parfois doubler la durée d’une réunion !
Les deux appellations sont justes. Un interprète réalise une interprétation d’un discours et travaille dans le domaine de l’interprétariat.